Vivantes
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes
MWF Institute, en collaboration avec l’association Nous Les Ambitieuses, le Cinéma Sporting et le Comité du droit des femmes de Monaco, a organisé le 29 novembre 2024 une projection de la pièce de théâtre « Vivantes ». Cette œuvre, écrite et mise en scène par Élie Chouraqui et produite par Alexandra Fechner, s’inspire de témoignages réels pour donner une voix puissante aux femmes victimes de violences, mettant en lumière leur résilience face à l’inacceptable.
Une Œuvre théâtrale engagée
« Vivantes » est une création théâtrale poignante qui aborde la thématique des violences faites aux femmes. Élie Chouraqui, reconnu pour son engagement artistique, a conçu cette pièce en s’inspirant de témoignages authentiques, offrant ainsi une tribune aux femmes qui étaient présentes sur scène, protégées par un masque pour exprimer leurs souffrances et leur force. La production d’Alexandra Fechner, ambassadrice nationale de l’association Nous Les Ambitieuses, apporte une dimension supplémentaire à cette œuvre en la rendant accessible à un large public.
La création théâtrale a déjà été vue par plus de 5 000 spectateurs depuis 2022. Elle a été diffusée sur LCP le 24 novembre 2024, suivie d’un débat entre Élie Chouraqui et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale.
L’Engagement de « Nous Les Ambitieuses »
Fondée en mars 2020, l’association Nous Les Ambitieuses est un réseau dynamique d’experts issus de la société civile, soutenue par des citoyens engagés. Son objectif est de sensibiliser le public de manière bienveillante et positive sur des sujets cruciaux tels que la préservation des océans et la lutte contre les violences faites aux femmes. L’association utilise des œuvres artistiques et des expériences immersives pour susciter une prise de conscience collective.
Chaque année, Nous Les Ambitieuses initient trois grands projets pour toucher des jeunes aux aînés, avec pour mission de bouger les lignes. La pièce « Vivantes » s’inscrit dans cette démarche, recourant au théâtre comme moyen de sensibilisation et d’éducation.
Témoignages et Perspectives
Lors de l’échange, les intervenants ont partagé des réflexions profondes sur la genèse de « Vivantes » et son impact. Alexandra Fechner a évoqué la collecte des témoignages et la collaboration avec des associations telles qu’Excision, Parlons-en, La Voix de l’Enfant et La Maison des Femmes. Ces vivantes ont permis de donner une dimension authentique et émouvante à la pièce.
Virginie Atlan, présidente de Nous Les Ambitieuses, a rappelé que l’objectif est de sensibiliser de manière bienveillante et positive, en utilisant des œuvres artistiques pour toucher le public et susciter une prise de conscience collective. Il est important pour NLA de rendre la pièce accessible à un large public, y compris les jeunes adultes. Elle a évoqué les efforts pour diffuser « Vivantes » à l’international, avec des sous-titres en anglais, afin d’atteindre un public encore plus vaste.
La projection de « Vivantes » à Monaco a été un moment fort de sensibilisation, réunissant des personnalités engagées et un public attentif. Les retours ont été très positifs, soulignant la puissance de l’œuvre et l’importance de telles initiatives pour combattre les violences faites aux femmes.
En donnant une voix aux victimes et en sensibilisant les spectateurs de manière bienveillante, cette pièce contribue à une prise de conscience collective et a encouragé l’action pour éradiquer ce fléau.
La culture, et en particulier le théâtre est un outil puissant de transformation sociale, capable de toucher les cœurs et les esprits, et de susciter des changements durables dans la société.
A propos de l’auteur : Pascale Caron est membre du comité de MWF Institute et spécialiste de la technologie dans le domaine de la santé. Elle est CEO de la société Yunova Pharma, implantée depuis 2020 à Monaco et commercialise des compléments alimentaires dans la Neurologie.
Pascale est également directrice de rédaction de Sowl-initiative.
Fifty and Fabulous!
Karine Arneodo, fondatrice de COMISK Coaching et du podcast « 50 ans et toutes mes dents »
Propos recueillis par Pascale Caron.
Après des études de commerce et de théâtre, elle a d’abord poursuivi une carrière en marketing dans le secteur du luxe avant de se réinventer comme coach de dirigeants, il y a 10 ans. À travers son podcast, elle met en lumière des femmes de plus de 50 ans qui, comme elle, vivent cette étape de manière épanouie et libérée. Passionnée par le leadership et la communication, Karine partage sa vision inspirée de l’accompagnement et du développement personnel.
J’ai eu le plaisir d’être interviewée dans son podcast et c’est donc tout naturellement que j’ai décidé d’en savoir plus…
Peux-tu nous expliquer ton parcours ?
J’ai grandi dans une famille de médecins, des parents surdiplômés pour qui les études étaient primordiales. J’ai donc suivi une école de commerce à Paris tout en prenant des cours de théâtre au Cours Simon. Une fois mon diplôme en poche, j’ai annoncé à mes parents : « Vous savez quoi ? Je veux être comédienne. » Et je me suis lancée dans cette voie pendant plusieurs années, jusqu’au moment où mon père a été diagnostiqué avec la maladie de Parkinson. J’avais alors 28 ans. À ce moment-là, j’ai décidé de rassurer toute ma famille en reprenant un chemin plus conventionnel. J’ai intégré une agence de communication et ainsi débuté ma carrière dans ce domaine. J’ai notamment fait partie de la première agence spécialisée dans le buzz marketing, à une époque où Facebook n’existait même pas encore. J’ai toujours eu cette capacité à anticiper, à flairer les tendances. Mon rôle était d’évangéliser les marques de luxe sur l’utilisation des réseaux sociaux, ce qui, à l’époque était vraiment rupturiste.
Cependant, je me suis vite rendu compte que je ne voulais pas rester en agence toute ma vie. J’ai donc décidé de faire un Executive MBA à l’ESCP et de passer chez l’annonceur. Par la suite, j’ai travaillé chez LVMH, mais pas uniquement. J’ai occupé plusieurs postes en tant que directrice marketing et communication, dans le secteur du luxe et à l’international, car ce qui me passionne, c’est la diversité culturelle et la complexité humaine.
Arrivée à la quarantaine, j’ai commencé à ressentir une certaine lassitude. J’avais cette conscience que les métiers du marketing et de la communication vieillissaient peut-être plus vite que d’autres. Et surtout, j’avais envie de donner plus de sens à ce que je faisais. Être directrice marketing dans le luxe n’était plus aligné avec mes aspirations profondes, d’autant plus que j’étais issue d’une famille où mon père était chirurgien ophtalmologue et mon grand-père avocat pénaliste. Le contraste était grand.
J’ai dès lors choisi de me former au coaching à HEC, il y a maintenant dix ans et j’ai créé ma société de coaching, COMISK, qui est la contraction de « Communication Is Key ». Pour moi, être un leader influent nécessite de maîtriser sa communication, d’améliorer sa connexion à soi pour mieux se connecter aux autres et de développer son executive presence.
Lorsque j’ai commencé ma formation à HEC, on m’a dit : « Vous ne vivrez jamais du coaching. » J’adore les challenges, cela a réveillé ma détermination et je me suis investie à fond dans cette nouvelle aventure professionnelle et entreprenariale. La suite m’a prouvé que j’avais fait le bon choix et que ce métier me correspond parfaitement. En un an, j’en vivais pleinement et depuis cette confirmation d’être à ma place n’a cesser de se renforcer. Je me sens alignée, puissante et sereine. Mon métier consiste à accompagner les dirigeants dans leur prise de position, leur développement personnel et professionnel, à travailler leur impact et leur influence, ainsi que leur marque personnelle.
Je n’ai jamais eu besoin de chercher des clients, tout est venu naturellement grâce au bouche-à-oreille. Je travaille avec de grandes entreprises comme L’Oréal, Accenture, Carrefour et BNP, mais aussi avec des dirigeants de PME. Je les coache dans des problématiques telles que développer leur présence de leader, établir leur vision stratégique, embarquer leurs équipes, ou encore booster la motivation et l’impact de leur entreprise.
Je fais également du coaching d’équipes, notamment pour les comités de direction des entreprises. J’interviens sur le top management, en alliant mes compétences en marketing et communication avec le coaching, ce qui est assez rare dans ce domaine. Mon rôle est de les aider à booster leur impact.
Parle-nous de ton Poscast : 50 ans et toutes mes dents ?
En parallèle de ma carrière de coach, je voulais également lancer un nouveau projet en résonance avec mon évolution et l’évolution de la société. J’ai donc décidé de créer un podcast pour mettre en lumière des femmes de plus de cinquante ans, parce que je suis convaincue que la cinquantaine n’est pas une fin en soi, bien au contraire. C’est une période où l’on peut véritablement se libérer, tant sur le plan personnel, que professionnel.
J’ai moi-même vécu cette transformation à cinquante ans. À mes 49 ans, j’ai traversé des épreuves difficiles. J’ai perdu mon père, et ma mère, et j’ai divorcé juste avant mes 50 ans. Ça a été une période très douloureuse, mais elle a marqué un tournant décisif dans ma vie. À ce moment-là, je me suis dit qu’il n’était pas question de continuer à porter des poids inutiles, comme ce mariage qui ne fonctionnait plus. J’ai donc entamé ma cinquantaine avec l’envie de vivre plus librement.
Depuis, je n’ai jamais été aussi épanouie. Je suis avec un compagnon plus jeune que moi, je m’éclate dans mon travail. J’ai même choisi de revenir vivre dans le sud après la pandémie de COVID-19. Je fais des choix plus hardis et plus assumés, et je vis ce que j’appelle ma « best life ». À travers mon podcast, je souhaite montrer que la cinquantaine peut être un moment de renouveau, de puissance, et d’amusement. Ce message s’adresse non seulement aux femmes de cinquante ans, mais aussi aux plus jeunes, car tout cela s’anticipe.
Quels sont très prochains challenges ?
Aujourd’hui, mon prochain challenge est de devenir superviseur de coachs. J’ai décidé de suivre une formation spécifique chez Mosaik après 10 ans de pratique. Je crois qu’il est important d’avoir une expérience solide avant d’accompagner d’autres coachs. Cela me permettra aussi d’enrichir ma propre pratique de coach de dirigeants et d’évoluer encore plus dans ma carrière.
Aurais-tu un livre à nous conseiller ?
Oui je recommande, Stephen Covey et son ouvrage « Les 7 habitudes de ceux qui réalisent tout ce qu’ils entreprennent ». Ce livre est considéré comme un véritable guide pour le développement personnel et le leadership.
Le livre repose sur une idée centrale : il faut travailler sur soi-même en profondeur pour atteindre une efficacité durable. Il explique que les individus et les organisations qui réussissent partagent certains traits et comportements, qu’il nomme « habitudes ». Ces habitudes sont divisées en deux grandes catégories : les habitudes personnelles (centrées sur le développement individuel) et les habitudes interpersonnelles (centrées sur la collaboration avec les autres). Stephen Covey s’est inspiré des travaux de Viktor Frankl, un psychologue autrichien, survivant des camps de concentration, connu pour avoir développé la logothérapie, une thérapie centrée sur la recherche du sens de la vie. Frankl soutenait que même dans les circonstances les plus difficiles, nous avons toujours la liberté de choisir notre réponse. C’est ce principe qui a beaucoup influencé Covey dans sa conception de la proactivité et de la responsabilité personnelle.
L’approche de Covey m’a aidée à structurer mon propre travail en coaching, en particulier avec la notion de cercle de contrôle, d’influence et de préoccupation. Selon cette théorie, il est important de se concentrer sur les choses que nous pouvons contrôler (notre comportement, nos décisions). Il faut identifier les domaines où nous avons une influence (les relations, les collaborations), et de lâcher-prise sur ce qui échappe à notre contrôle (comme la météo par exemple, ou certains événements passés). Cet outil est particulièrement utile pour aider les leaders à gérer leur stress et à canaliser leur énergie de manière efficace.
Quelles sont les personnes qui t’ont inspirée dans ta carrière ?
Je pense en premier lieu à mon père. Il était un pionnier dans le domaine de la chirurgie ophtalmologique en France. Il a amené les premières techniques de chirurgie de la myopie et de la cataracte et a travaillé en collaboration avec des médecins aux États-Unis. Je me souviens qu’il organisait des colloques, notamment au Forum à Monaco, où il donnait des cours sur la chirurgie de la cataracte. J’étais adolescente à l’époque, et je l’assistais en tant qu’hôtesse. C’était impressionnant de le voir innover et transmettre son savoir.
Je suis une dingue de cinéma, donc une autre source d’inspiration pour moi c’est Sharon Stone. Je l’ai toujours admirée pour sa force et sa résilience. Elle a traversé des épreuves très difficiles, comme une tumeur au cerveau, et est revenue sur le devant de la scène après une traversée du désert de plus de 7ans. C’est une vraie « warrior ». Une résiliente. Elle a su imposer une forme de puissance dans un milieu extrêmement compétitif et sexiste, tout en restant authentique. Sa capacité à renaître de ses cendres, à la manière d’un phœnix, résonne profondément en moi.
Une autre figure qui m’inspire est Simone Veil. C’est une femme d’une solidité remarquable, une survivante qui a traversé des épreuves inimaginables et qui a pourtant marqué l’histoire par son engagement et son humanité. Pour moi, ce genre de personnalité incarne la résilience et la force intérieure. Elles ne sont pas seulement solides, elles sont puissantes, des êtres sensibles qui ont su se densifier face aux difficultés de la vie.
Je mentionnerais également Véronique Morali, que j’ai eu l’occasion d’interviewer récemment. Elle a fondé le Women’s Forum et est une figure influente dans le monde des affaires. C’est une personne exceptionnelle qui a gravi les échelons tout en créant un environnement de soutien et de valorisation pour les femmes dans le milieu professionnel. Elle a monté un fond puissant avec ses enfants et incarne à mes yeux une réussite inspirante.
Pour finir quelle est ta devise ou ton mantra ?
Mon mantra, c’est une citation de Jung que j’adore : « Je ne suis pas ce qui m’arrive, je suis ce que je choisis de devenir. » Cela signifie qu’il y a toujours un espace de liberté, un choix à faire, peu importe les difficultés que l’on rencontre. J’essaie de transmettre cette philosophie à mes clients, notamment à travers des outils comme le « cercle de contrôle » et le « cercle d’influence ». Le but est de les aider à mieux gérer leur stress et à se concentrer sur ce qu’ils peuvent véritablement maîtriser et à développer puissance et sérénité.
A propos de l’auteur : Pascale Caron est membre du comité de MWF Institute et spécialiste de la technologie dans le domaine de la santé. Elle est CEO de la société Yunova Pharma, implantée depuis 2020 à Monaco et commercialise des compléments alimentaires dans la Neurologie.
Pascale est également directrice de rédaction de Sowl-initiative.
Chef d'exception à domicile
Interview de Ama Lhajri, chef à domicile de « Chez Elle » à Bordeaux. Cheffe chez « chefs 4 the Planet ».
« Chez Elle » est un restaurant à domicile : les convives y viennent pour déjeuner ou dîner. Amal sert de deux à six couverts de manière privative. Les groupes de clients ne sont pas mélangés et il n’y a qu’un seul service. Le principe c’est la découverte.
En excluant ce que les gens n’aiment pas, Amal donne libre cours à son imagination pour leur offrir un voyage culinaire, entrée, plat-dessert. Chaque ligne évoque un pays différent. Amal est une personnalité solaire qui m’a séduite dès notre 1re rencontre au Mas de Pierre à Saint-Paul de Vence, lors d’une journée sur la RSE, organisée par CQS.
J’ai senti une force et un feu intérieur et j’ai eu naturellement envie d’en savoir plus.
Peux-tu nous expliquer ton parcours et ce qui t’a amené à te lancer dans la cuisine ?
Mon arrivée dans la cuisine date d’il y a 20 ans. C’est un mal pour un bien qui m’y a poussée. « A blessing in disguise » comme disent les Anglais et à première vue l’issue était dramatique pour moi.
Je souffrais d’une maladie orpheline, une parodontite agressive qui provoque une fonte des os de la mâchoire et donc un déchaussement des dents et qui a également atteint mes sinus. À l’époque je travaillais chez Xerox et j’avais des paralysies qui m’empêchaient de me lever de mon lit.
Les médecins m’ont donné 1 mois à vivre. J’ai résolu que ce ne serait pas un être humain qui déciderait de mon heure de fin et je me suis battue. Cette maladie a entraîné des conséquences dramatiques sur ma santé, avec des infections pouvant se transmettre au cerveau, des risques de crise cardiaque, des problèmes oculaires, mais j’ai tenu bon. Il y a 5 ans j’ai été greffée de la mâchoire inférieure et supérieure et je revis.
Quand la maladie s’est déclarée, j’ai dû m’adapter à elle. Après des études de psycho à Amiens, j’ai décidé en 2008 de rejoindre ma sœur à Bordeaux avec ma fille. Je suis marocaine et on nous apprend à cuisiner avant de savoir marcher ! Je suis gourmande. J’aime le contact avec les autres. Ces deux données additionnées, j’ai conçu mon projet. J’avais pris conseil auprès de mon ami Bruno Oliver chef de « la fabrique by Oliver ».
Je suis autodidacte, mais j’ai beaucoup voyagé, gouté la cuisine de chefs, tel un parcours initiatique. Je me « nourris » de rencontres dans les deux sens du terme.
En 2010 je me suis lancée en démarrant par un repas de presse. Pendant la Covid, j’ai eu la chance d’avoir un reportage de CNEWS, ce qui m’a propulsée sur le plan médiatique. Depuis je vis comme si demain n’existait pas. J’essaye de transmettre cette deuxième vie dans ma cuisine.
Comment a réagi ta fille, fasse à ta maladie ?
Elle avait 4 ans quand elle s’est déclarée. Je ne lui ai jamais rien caché. Je n’avais pas le droit de baisser les bras. Elle a vécu ma résilience, et elle me voit heureuse et épanouie maintenant. Je suis fière d’elle : elle a fait un parcours scolaire exemplaire.
Comment as-tu rejoint « chefs 4 the Planet » ?
La cuisine marocaine est de base très écoresponsable. C’est comme cela que j’ai eu l’occasion d’apprendre à Stéphane Carrade, chef 2 étoiles à préparer un yaourt naturel à base de foin d’artichaut. Il a été séduit et en a parlé à Sébastien Ripari, co-fondateur de « chefs 4 the Planet ». Grâce à cet effet domino, j’ai intégré cette association mondiale.
« chefs 4 the Planet » est un réseau de chefs qui sont soucieux de la planète, de notre santé, et des générations futures. Face à la triple urgence sanitaire, climatique et sociale, l’association rassemble les chefs qui agissent, au quotidien. Leur but est de promouvoir une cuisine saine et responsable, locale, bio et accessible au plus grand nombre — de la fourche à la fourchette pour une gastronomie durable.
C’est grâce à eux que participé au festival de la gastronomie d’Agen, où nous avons cuisiné un repas à 6 mains. Sebastien Ripari est « l’homme qui murmure à l’oreille des chefs ». Il les accompagne notamment dans la quête de l’étoile. J’adhère totalement à cet engagement et j’en parle aux chefs que je rencontre. Je suis une ambassadrice non officielle. Lors de notre réunion au Mas de Pierre, ils ont décidé de nous rejoindre.
Quels sont tes prochains challenges ?
Après mon expérience à Bordeaux où j’ai cuisiné pour des personnalités comme Mr Juppé, à Saint-Barth pour le groupe Bagatelle, j’aimerais m’ouvrir à cette clientèle ultra exigeante de la Riviera. J’en dirais plus à la rentrée.
Quelles sont les personnes qui-t-on inspirée dans ta carrière ?
Tout d’abord ma maman qui a toujours cuisiné bio et naturel. Quand j’ai démarré mon restaurant, je me suis beaucoup inspirée de Cyril Lignac : un homme jovial et chaleureux qui fait une cuisine gouteuse et simple.
Je suis fan de pâtisserie et de Christophe Michalack. J’ai eu la chance de faire un événement avec lui, porte de Versailles.
Cedric Grolet est un chef d’une modestie et d’une bienveillance incroyable. J’ai eu l’opportunité de le rencontrer au Meurice. Et je citerai également Philippe Conticcini : c’est un amour de personne qui partage régulièrement ses recettes sur internet.
Aurais-tu un livre à nous conseiller ?
« Les Fleurs du mal » de Charles Baudelaire. « L’amour est une rose, chaque pétale, une illusion, chaque épine, une réalité. ». J’ai réussi à enlever toutes les épines et j’avance !
Sinon je recommanderais un film « Happiness Therapy » réalisé par David O.Russell avec Bradley Cooper et Jennifer Lawrence. Il nous montre que la vie réserve parfois quelques surprises et que l’on peut transformer le négatif en rayon de soleil. Rien n’est grave, même pas la mort.
Quel est ta devise ou ton mantra ?
« Vivre comme si demain n’existait pas ».
À méditer.
A propos de l’auteur : Pascale Caron est membre du comité de MWF Institute et spécialiste de la technologie dans le domaine de la santé. Elle est CEO de la société Yunova Pharma, implantée depuis 2020 à Monaco et commercialise des compléments alimentaires dans la Neurologie.
Pascale est également directrice de rédaction de Sowl-initiative.