Retraites de Yoga
Interview de Lea Sapin, fondatrice de « The French smile ».
Il est difficile de mettre Lea dans une case, tour à tour diététicienne nutritionniste, Professeure de Yoga et de méditation, praticienne de massage bien être et cheffe de cuisine végétale.
Léa organise à travers le monde des retraites de Yoga au cours desquelles elle convoque ses fées dans une parenthèse enchantée. C’est aussi une globe-trotteuse, apnéiste, parachutiste. À seulement 31 ans, elle a déjà eu plusieurs vies et j’ai tout naturellement voulu en savoir plus…
Peux-tu nous expliquer ton parcours et ce qui t’a amenée à vivre plusieurs vies en une ?
J’ai toujours eu une passion pour l’être humain. J’ai une grande sensibilité au corps et ce que l’on peut mettre dedans. Mon père est élagueur arboriste et il passe sa vie au-dessus de la canopée. Ma mère, plus ancrée dans la terre est juriste. Ils nous ont constamment encouragés, mon frère et moi, à vivre nos rêves. J’avais pour idée de base d’être prof des écoles, mais quand mon grand-père est tombé malade j’ai finalement choisi la nutrition.
Toute jeune à 21 ans j’ai commencé ma carrière en nutrition pédiatrique auprès d’enfants malades dans un centre hospitalier. J’ai pu réaliser alors ma chance d’être en pleine santé. C’était dur, mais j’avais le sentiment d’être au bon endroit. La mort fait partie de la vie.
Je suis finalement retournée chez l’adulte pour me rapprocher de mon domicile dans la clinique où mon grand-père avait été soigné pour son cancer. Il y avait beaucoup d’intoxiqués et de drogués entre 40 et 60 ans en fin de vie. J’y ai passé un an, mais cette période a été un accélérateur de prise de conscience : pourquoi se fait-on tant de mal ? Un patient un soir m’a demandé « Lea c’est quoi votre rêve ? ». J’ai subitement réalisé que mes rêves étaient de connaitre de nouvelles civilisations, de voyager. Il m’a dit « faites-le avant de crever ! ».
C’était un vendredi soir et le lundi il était transféré en soins palliatifs. Cette phrase a agi comme un électrochoc. J’avais de l’argent de côté, j’ai donc décidé un 21 février de partir faire un tour du monde, seule.
J’ai commencé par la Thaïlande, où se trouvait mon frère. Ça devait durer un an, mais finalement ce périple ne s’est plus arrêté pendant 4 ans.
C’est à Bali que j’ai découvert le Yoga. Je rencontrais des personnes qui clamaient « Le yoga a changé ma vie ! ». Pour moi le démarrage n’a pas été une mince affaire. C’était dur. Je me suis même dit « Ces gens sont fous ! ».
Au bout de quelque temps d’apprentissage, une amie d’enfance m’a rejointe et je me suis rendu compte que je n’étais plus la même. J’étais plus dans l’acceptation, j’avais gagné en maturité émotionnelle. J’avais le recul pour réaliser que la vie avait déjà des plans pour moi. J’ai décidé à ce moment-là de me laisser porter par le flow. J’étais en lune de miel avec moi-même, et en même temps j’avais un filet de sécurité, car j’avais de l’argent de côté. Je ne prenais que des « one-way tickets », sans retour. J’avais envie de savoir qui j’étais et quelle était ma place dans ce monde. J’ai donc continué ma route.
À 21 ans j’avais changé d’alimentation : j’étais passé à une cuisine totalement végétale qui a complètement évacué mes problèmes de migraine ophtalmique. Je me suis formée au grès de mes voyages. J’avais conscience que mon chemin était juste.
De passage à la réunion, je décide de réserver mon billet d’avion pour l’Inde pour partir aux sources du yoga. C’était en 2016 et je suis partie dans un Ashram en Inde pendant 1 mois ; c’était un reset complet de tout ce que j’avais fait jusqu’à présent. On était dans la dissolution de l’ego. Alors que j’étais issue d’une famille d’athées, j’ai prié Dieu et remercié la vie. J’avais l’honneur de pouvoir transmettre quelque chose… L’Hindouisme a pris pour moi tout son sens. Il y a d’ailleurs beaucoup d’incarnations féminines. Ma personne a changé et j’ai pu faire beaucoup plus confiance en la vie. En étant bien dans ma tête, j’ai pu aussi accepter mon corps. Plus tard en 2018, j’ai passé 2 mois à Dharamsala et j’ai pu rencontrer le Dalaï-Lama !
Mais mon voyage ne s’est pas arrêté là. Je suis ensuite partie au Népal à pied sur 300 km pendant 15 jours. Je me suis lancée dans l’apprentissage du Yoga thérapeutique. Mon expérience de l’hôpital a pris alors tout son sens. J’ai finalement réalisé une fusion de mes compétences : corps, mental, médical et spirituel.
Je me suis arrêtée ensuite à l’ile Maurice, où j’ai connu l’amour. J’y ai travaillé au sein d’une famille. Je formais les personnels de maison à la cuisine. Cette expérience m’a donné beaucoup d’assurance. Et puis au bout d’un an et demi, je me suis posé la question : soit je me mariais et fondais une famille, soit je repartais sur la route. Ce n’était tout simplement pas le bon moment. J’appelle alors mon père qui m’a dit « vas-y ma fille, la vie est longue… ».
J’ai eu mal, mais j’ai quand même décidé d’aller au Maroc pour me former à la cuisine végétale auprès d’un chef berbère. Au sein d’un studio de yoga de Casablanca, je supervisais 10 Sénégalais qui cuisinaient et en parallèle je gérais les séances de yoga. J’avais seulement 26 ans.
De retour en France, j’ai commencé les retraites de Yoga dans la vallée de la Chevreuse : j’ai trouvé la formule parfaite qui conjuguait toutes mes passions : Yoga, méditation, et nutrition. C’est devenu mon propre laboratoire où j’ai pu laisser libre cours à ma créativité. En parallèle j’ai continué à voyager, notamment au Costa Rica, pour me former auprès d’un chef végan.
Et puis je me suis retrouvée confinée à Tulum pendant la Covid. C’est là que je me suis perfectionnée en apnée. À partir de ce moment, apnée et yoga ont dicté mes voyages. J’ai pu plus profondément explorer mon mode intérieur sous l’eau. À l’été 2020, j’étais prête à rentrer en France et j’ai créé alors ma société « The French smile ». J’ai organisé depuis lors 70 retraites. Le yoga est devenu pour moi une manière consciente de vivre.
Tu t’es également mise récemment au parachutisme ?
J’avais déjà sauté en parachute pour mes 14 ans. Mon père m’avait dit « pour ton anniversaire tu vas t’envoyer en l’air ». À 30 ans l’an dernier, j’ai fait le bilan de mes rêves. Cette discipline en faisait partie. Si à 14 ans j’étais inconsciente du danger, quelques années plus tard, ce n’était plus le cas. C’était justement parce que j’avais peur qu’il fallait le faire. J’ai donc fait 15 jours de stage pour sauter au-dessus de la mer en solo. Ce nouveau défi m’a donné de l’élan et de l’excitation. Quand tu approches la mort en te mettant en danger, la vie reprend le dessus !
Quels sont tes prochains challenges ?
En 2024 ça fera 7 ans que je fais de l’apnée. J’ai décidé de devenir professeur. Je voudrais mixer retraite de Yoga et apnée soit en France ou en Égypte.
Pour couronner le tout, je viens de m’inscrire à mon premier Triathlon en juin 2024 !
Quelles sont les personnes qui t’ont inspirée ?
Tout d’abord par mon papa, puis ce malade à l’hôpital. Mon frère qui a 5 ans et demi de plus que moi m’a ouvert la voie en partant à l’étranger pour l’Australie et la Thaïlande, où il travaille à distance pour des sociétés françaises.
Ma mère juriste m’a toujours poussée à suivre mes rêves tout en me rappelant la chance que j’avais d’être une femme née en France.
Aurais-tu un livre à nous conseiller ?
Oui celui de Bronnie Ware, une infirmière australienne en soins palliatifs. Elle a partagé les derniers mots des personnes en fin de vie dans : « The Top Five Regrets of the Dying » (traduit par « Les Cinq Plus Grands Regrets des personnes en fin de vie »).
La plupart des gens, à la porte de la mort, n’avaient même pas réalisé la moitié de leurs rêves. Cela était dû pour la plupart à leurs choix conscients ou inconscients. L’un des principaux regrets exprimés en fin de vie est celui de ne pas s’être permis d’être heureux. Ce livre résonne en moi…
Je crois savoir quel est ton Mantra, peux-tu nous le partager ?
« Vivez vos rêves ».
À méditer.
A propos de l’auteur : Pascale Caron est membre du comité de MWF Institute et spécialiste de la technologie dans le domaine de la santé. Elle est CEO de la société Yunova Pharma, implantée depuis 2020 à Monaco et commercialise des compléments alimentaires dans la Neurologie.
Pascale est également directrice de rédaction de Sowl-initiative.
[Yoga] et Cirque
Interview de Laurie Yver, fondatrice d’Artboreesens.
By Pascale Caron
Ancienne athlète de haut niveau en équipe de France de gymnastique acrobatique, Laurie est une jeune femme inspirante et inspirée. Tour à tour, professeur de Yoga, de cirque auprès des enfants, artiste, elle est une personnalité qui ne rentre pas dans des cases et c’est ce que l’on aime chez Sowl initiative.
J’ai côtoyé Laurie pendant les années où elle officiait à Isola 2000 et j’ai toujours été fascinée par sa bienveillance et son aura lumineuse. Ces dernières années, elle a organisé des retraites de yoga, des moments merveilleux ou elle convoque ses fées comme elle les appelle. Pour ma part, j’ai vécu des parenthèses enchantées et c’est la raison pour laquelle j’ai voulu en savoir plus.
Qu’est-ce qui t’a amenée à te lancer dans l’entrepreneuriat ?
Mes parents étaient commerçants, j’ai donc longtemps été baignée dans un milieu d’entrepreneur. Maman dirigeait des commerces. Très jeune, j’ai mis la main à la patte et c’est comme cela que j’ai appris la valeur du travail.
Je suis originaire de Lyon. J’ai commencé la gymnastique à huit ans. Avec mes parents, nous sommes venus nous installer à Cannes-Mandelieu pour que je puisse m’entrainer à Antibes, où j’ai intégré l’équipe de France de gymnastique acrobatique. J’ai pratiqué cette discipline jusqu’à mes 17 ans. Cette aventure extraordinaire m’a permis de faire les championnats d’Europe et du monde. J’étais véritablement passionnée, mais le rythme a fini par devenir compliqué, donc j’ai choisi d’arrêter. Autant dire qu’ensuite, ce fut la descente aux enfers : habituée à un entrainement de 30 h par semaine, je me retrouvais désœuvrée… Je ne savais plus trop qui j’étais.
La montagne et les grands espaces d’Isola 2000 m’ont permis de surmonter ce manque. Mon grand-père et mon père sont Grenoblois, j’ai toujours fait beaucoup de ski, mais j’avais dû mettre ce sport entre parenthèses pour la compétition. J’ai redécouvert les sensations de la glisse à la fin de l’adolescence, grâce à une copine qui faisait ses saisons à Isola 2000. J’ai eu le coup de cœur, la montagne est donc devenue une évidence.
Lors de mon 1er voyage à 21 ans aux États-Unis, je me prends à explorer les concepts innovants qui émergeaient sur ce marché, et c’est là en 2011 que je participe à mon premier cours de Yoga. En rentrant, je veux me lancer dans des études de commerce. Mon papa, qui avait fait HEC et Science Po, me conseille l’école de la vie. Malgré mon jeune âge, j’avais déjà vécu plusieurs expériences.
À 21 ans je crée donc ma 1 ère entreprise dans la restauration avec 5 employés à Hyères les Palmiers. Cette première expérience se solde par un échec, problèmes de rentabilité. J’ai fait toutes les erreurs possibles, mais j’ai beaucoup appris. Tout est allé trop vite. Je savais pertinemment que ce mode de vie n’était pas fait pour moi.
En parallèle, je me suis fracturé une vertèbre en snowboard. Mon corps était fragilisé. Ça n’a pas manqué, je m’en suis cassé une deuxième un an plus tard en glissant bêtement. Coup du sort ou destin, cette mésaventure m’a ouvert les portes d’un nouvel horizon. Je suis allée voir une kiné qui m’a fait faire de la rééducation et du yoga. Cela m’a permis de m’écouter, de me découvrir et de me rendre compte que le temps était une ressource précieuse. C’était en 2014, on ne pratiquait pas encore beaucoup en France.
J’ai compris que j’étais faite pour ça, j’ai donc cédé mes parts à mon associé et je suis partie me former à Bali après seulement 2 cours dans toute ma vie.
Là-bas, j’ai fait un grand cheminement intérieur et tout a basculé quand j’ai réalisé que l’on pouvait vivre de ses passions. Je les avais trouvées, la montagne et le Yoga.
On montait déjà à Isola 2000 depuis des années : j’avais découvert mon lieu. En 2014, j’ai pris 6 mois pour faire un essai et je propose à la station de donner des cours de yoga. Cette discipline n’était pas connue en France et je n’ai pas rencontré le succès escompté tout de suite.
J’ai donc réfléchi à des alternatives. La plupart de mes amis en équipe de France s’étaient reconvertis en tant qu’artistes dans le Cirque du Soleil. J’ai donc entamé une école de cirque pendant 1 an. J’ai travaillé d’arrache-pied et à 26 ans après 8 ans d’arrêts j’ai retrouvé mon niveau. Je dirais même qu’avec la maturité et un objectif de vie je suis arrivée à me transcender.
En parallèle, je monte régulièrement à Isola et je me demande si ce futur métier d’artiste pourrait me faire vibrer. J’ai une envie de m’ancrer : la montagne me parle vraiment et je suis toujours attirée par le yoga. Physiquement je commence à être limitée et finalement je prends la décision de m’installer à Isola. J’ai donc créé le Chalet des arts à Isola, mélangeant école de cirque pour les enfants et yoga pour les adultes. J’ai continué à me former en parallèle, comme le paddle yoga, le yoga pour les enfants, le reiki, la sonothérapie… Puis, mes élèves se sont confiés et m’ont fait part de déséquilibres plus profonds. J’ai eu envie de pousser plus loin mon accompagnement. En me faisant soigner par une acupunctrice, j’ai eu une nouvelle révélation et j’ai décidé de me former à la médecine traditionnelle chinoise afin de proposer une approche holistique.
Quel parcours ! Comment as-tu organisé les retraites de yoga ?
Tout est venu de l’idée de créer un séjour au cours duquel je pourrais offrir un programme hors du temps, une bulle de déconnexion. Nous avons choisi de les orchestrer en duo avec ma meilleure amie professeure de yoga et chef nutritionniste. C’est un voyage holistique doublé d’une immersion dans la nature. Ces expériences m’ont nourrie et m’ont donné confiance.
Comment as-tu décidé de quitter Isola 2000 ?
C’est mon corps qui m’a de nouveau envoyé un signe. À la suite d’un tour de vélo, je me suis blessée à la main et j’ai dû me faire opérer un 15 aout à Nice. Il a fallu entamer une rééducation et j’ai choisi de rejoindre ma maman à Albertville. J’ai cherché un kiné du sport et c’est comme cela que je me suis retrouvée dans l’espace bien être « les sources », à côté du lac d’Annecy. En arrivant au centre je découvre la salle dont je rêvais depuis des années : c’est un lieu de ressourcement tout en bois avec de poutres apparentes et une vue splendide sur le lac. Ils y pratiquent la médecine chinoise, l’ostéo, la psycho : tout ce que j’adore. La propriétaire est également en reconversion d’une carrière dans le textile. Elle me propose son local pour donner des cours de cirque.
Après cette rencontre, je suis allée faire un tour de vélo et je croise Hervé, un des administrateurs du centre des arts du cirque d’Annecy ! Ces signes ont résonné en moi. Après 6 ans d’Isola 2000, je décide de m’installer en Savoie et de tout recommencer. Tout est allé très vite. J’ai découvert des gens passionnés de montagne qui m’ont ouvert leur porte. Mes cours de cirque ont suscité beaucoup d’engouement, dès la première semaine.
Comment t’est venue cette idée incroyable de spectacle de cirque sous un parapente ? On a tous été bluffés.
À Isola, j’avais mis mes projets artistiques entre parenthèses. Ici, j’ai eu envie de faire des spectacles en extérieur et c’est comme cela que j’ai imaginé ce vol en parapente. Au gré de mes tours à vélo, j’ai visité des endroits extraordinaires. J’ai rencontré une équipe de parapente qui montait leur école et qui cherchait à se faire connaitre et un photographe que je suivais sur Instagram. Tous ont adhéré à l’aventure. Nous avons démarré par une vidéo. Je souhaitais immortaliser ces instants pour me souvenir d’abord de ces moments précieux et puis bien sûr pouvoir les partager. J’ai également d’autres projets artistiques en duo avec Manon, une amie artiste. Ce premier opus nous a propulsés dans la lumière : il a été relayé sur France 3, au journal national de France 2, ce qui nous a donné de la visibilité auprès des festivals. On a décidé de retravailler notre projet et de l’étoffer pendant un an afin de proposer un court métrage.
Quels sont tes prochains challenges ?
J’ai des projets artistiques qui sont entrain de prendre forme, qui allient la montagne, l’art et l’eau sous toutes ses formes. Je vais également terminer mon école de médecine traditionnelle chinoise.
Je cherche en priorité un lieu, un espace à moi ou je pourrais créer et accueillir. J’aimerais accompagner d’anciens sportifs de haut de niveau lors de leur transition de fin de carrière ; j’ai appris à mes dépens qu’il est compliqué de se reconstruire et je pense avoir le recul et la maturité suffisante pour les aider.
Quelles sont les personnes qui t’ont inspirée et aurais-tu un livre à nous conseiller ?
Je citerais Margot Bardy, mon entraineure de gym et seconde maman. Elle a fait une partie de mon éducation et je sais que mon gout pour les défis sportifs vient de son enseignement. On s’entrainait sans relâche, tout était possible ! Tous les défis sportifs que je relève, c’est grâce à elle, rien ne m’arrête.
Côté livre, je pense, à Matthieu Ricard et le « plaidoyer pour bonheur ». Comment le trouver, le retenir et même le définir ? Il nous propose de cesser de chercher à tout prix le bonheur à l’extérieur de nous, et apprendre à regarder en nous-mêmes.
Je citerai aussi Eckhart Tolle, et « Le pouvoir du moment présent ». Au cœur de cet enseignement se trouve la transformation de la conscience : en vivant dans l’instant présent, nous transcendons notre ego et accédons à un état de grâce, de légèreté et de bien-être.
En conclusion aurais-tu une devise ou un mantra ?
« Vivre avec passion », « not all classrooms have walls » et « Être, plutôt que faire », tout cela avec une notion de partage.
C’est très important pour moi, on peut passer des moments extraordinaires, mais si on les vit seules, cela n’a pas la même valeur…