[Inspire] Grace

Grace, le symbole du changement

Par Joanna Flores

Le 12 novembre, la Princesse Grace aurait eu 90 ans. Symbole, Femme inspirante, charismatique, humaine, elle a marqué non  seulement par sa grâce mais elle a aussi initié un véritable boom économique, social et culturel à Monaco.

Le mariage de Grace Kelly et du Prince Rainier, fut en effet en 1956, qualifié de « mariage du siècle », « provoquant le plus grand déchaînement médiatique de l’après-Guerre. Trente millions de téléspectateurs européens dans neuf pays regardent le mariage religieux de Grace Kelly et Rainier et 1.800 journalistes envahissent la principauté, chiffres records pour l’époque ».

Grace de Monaco aura non seulement mis sous les projecteurs la Principauté mais l’aura également marqué par son engagement associatif et humanitaire. Elle dédia sa vie aux projets associatifs et humanitaires, les levées de fonds, et sensibiliser le plus grand nombre pour aider les moins chanceux. Elle était respectée de tous. Elle sera nommée Présidente du Bal de la Croix Rouge Monégasque en 1958. En 1963, la Princesse fonde l’AMADE puis en 1964 la Fondation Princesse Grace. Elle participe également à la création d’hôpitaux, d’orphelinats, et sera à l’initiative de nombreux projets philanthropiques.

En tant qu’Actrice, elle a institué un style unique mélangeant glamour, élégance et sophistication et a façonné notre mémoire collective de la mode. Véritable muse intemporelle pour les créateurs de mode, Grace Kelly a été et restera l’incarnation parfaite du style Hollywoodien.
‘Nominée pour la toute première fois pour l’Oscar du meilleur second rôle, en 1953, pour son interprétation dans ‘Mogambo’, aux côtés de Clark Gable et d’Ava Gardner. Elle enchaîne ensuite avec trois films d’Alfred Hitchcock : ‘Le Crime était presque parfait’, ‘Fenêtre sur cour’ et ‘La Main au collet’. En 1954, elle remporte l’Oscar de la meilleure actrice pour ‘Une fille de la province’.
En mai 1955, sa vie est sur le point d’opérer un tournant capital. En plein festival de Cannes, Paris-Match organise une séance de photos au palais princier de Monaco. Elle y rencontre le prince Rainier. Durant les fêtes de fin d’année, ils annoncent leurs fiançailles. Grace accepte de renoncer à sa carrière cinématographique. Son dernier film sera Haute Société avec Frank Sinatra en 1956.‘

En tant que Femme, sa personnalité et sa douceur ont marqué les cœurs et restent encore une source d’inspiration pour les femmes et les mamans qui bâtissent et poursuivent leurs rêves.

A l’origine d’une commémoration autour d’un événement sur trois jours, ayant eu lieu en Septembre 2012 et organisé par l’Institut Ladies & The City, a été l’occasion de reconnaître l’héritage de la Princesse Grace dans les trois rôles principaux de sa vie et de célébrer sa contribution incontestable au changement dans le monde.

Génération Millenials, Grace continue à marquer toutes les générations de femmes.


[Art] croquis

Croquis de Femmes par Virginie Broquet

Illustratrice niçoise, au talent reconnu entre expo, illustrations et objets collectors, Virginie Broquet est un amour de femme. Croquis de Femmes du monde par une Femme, pour nous les Femmes.

Diplômée des arts décoratifs de Strasbourg (1992)

Prix « Alph Art Avenir » Festival de bande dessinée d’Angoulême (1993)

Illustratrice française née à Nice, Virginie Broquet voyage, dessine, observe le monde. De New York à Tokyo, de Saint-Louis du Sénégal à Shanghai, elle peint la vraie vie, la vie des gens. Ces moments de vie disent sa curiosité d’ailleurs et des autres, chaque image, comme un tableau, devient une aventure ! De ses carnets de voyages naissent ensuite de grandes toiles peintes en techniques mixtes.

Elle partage son activité entre la presse, la bande-dessinée, l’illustration, la publicité, la peinture et la mode, notamment avec Isabel Marant et Xuly Bet. En vingt belles années, elle réalise pour l’édition une vingtaine d’ouvrages éclectiques pour les adultes et la jeunesse. Le dernier en date : Recettes d’une grand-mère à sa petite fille, avec Sabine Cassel et Monica Bellucci.

Virginie a réalisé les vitrines de Noel du grand magasin Printemps Haussmann à Paris en 2002, signé la conception de 14 chars pour le Carnaval de Nice et travaillé sur le centenaire du Negresco, ainsi que pour la Société des Bains de Mer à Monaco.

Elle termine actuellement son « carnet de voyage des ambassades de France » en collaboration avec le Quai d’Orsay, travaille à un ouvrage illustré sur Monte-Carlo et a commencé la réalisation du deuxième tome de son roman graphique « Suzy Wong et les esprits ». Sans oublier un projet jeunesse doublé d’une série de dessins animés pour la télévision, ni la préparation de ses prochaines expositions…

A retrouver sur https://www.virginiebroquet.fr/


[Women] burn out

Et si Wonder Women faisait un burn out?

ou si nous acceptions de ne pas être des Wonder Women

Ecrit par SOWL INITIATIVE

Assise par hasard à coté de Pascale Caron, à ELLE ACTIVE à Nice le 3 décembre 2018, nous assistons à un workshop coaching sur le développement de soi et de ses capacités professionnelles.
Formidable sujet, se connaître, nos compétences, nos atouts, se développer, mieux convaincre, mieux vendre, pour mieux…TOUT. Tout quoi ? faire.….. et si là, net, tout s’arrêtait? d’un coup. Si le corps vous disait STOP ou si vous anticipiez?

Mais avant ceci, revenons sur la scène d’avant, ma scène et celles de 90% des femmes
8H25 « A la porte! L’école va fermer! Les enfants! » Scène qui ressemble souvent au sketch de Florence Foresti, la cloche va sonner dans quelques minutes, vous avez les cheveux hirsutes, maquillée n’importe comment, un sursaut du coeur « allééééééééé!!! Les enfants, l’école va fermer!!!! » Vous décrochez de votre objectif bulle bien-être, de répandre l’amour, l’harmonie et la zen attitude… « zut j’ai oublié le goûter?!!! le mot de la Maîtresse? ah je suis convoquée car j’ai une fille hyper sensible et qu’elle ne rentre pas dans les critères de l’école à 30 enfants par classe? Really? »

8H32 Téléphone/voiture/gestion des problèmes, appel de ma mère (de la culpabilité, ce que chaque mama sait faire), appel de la nounou « Comment ça j’ai oublié de vous laisser les clés? ma fille n’a pas ses affaires de sports? La licence n’est pas acceptée car la photo n’est pas bonne »? « L’électricien n’est pas passé? Le chauffage ne fonctionne pas! » « le dîner de ce soir? On reçoit les voisins? Il faut faire des courses? »  et là on pense méditation, respiration, chakra de la gorge….

9H15 Bureau/accélérer le rythme, ouvrir la porte du bureau avec le sourire crispé, regarder ses collègues qui rêvent de la place ou de faire un croche-pied (ou les 2). Les femmes couchent pour réussir? et si c’était les hommes? Dès le premier coup de mou, ou fatigue passagère hormonale… une véritable bande Hyène déchaînée! et là on pense « spread looooove », amener des croissants et répandre la bonne humeur…

Bon, ça tiendra combien de temps sur le fil du rasoir?

Le BURN-OUT DE WONDER WOMAN, par Pascale Caron
Alors oui Pascale, je/nous adhérons à ton livre « Le Burn-out de wonder women ». Je la revois au MEB récemment, nous parlons de cet article, de son livre, de son expérience et je sens sa force de caractère. Cela n’a pas toujours été le cas, il y a deux ans, elle traverse un BURN-OUT, son corps lui dit stop, elle quitte son entreprise et décide d’écrire:

« J’ai toujours cru que j’étais invincible et que la dépression l’effondrement ne passerait pas par moi. Mes tantes, ma mère, ces femmes au foyer « desperate housewives » avaient toutes sombré. Non, tout ça ne passera pas par moi. J’ai fait des études, je me suis battue pour avoir un super job, je fais du sport plus que de mesure, j’ai deux enfants merveilleux, qui ont bientôt fini leurs études, un mari dont je suis fière. J’ai voyagé à travers le monde pour mon travail et pour le plaisir, trop beaucoup trop. J’ai travaillé beaucoup sans relâche, trop beaucoup trop, je me suis évadée dans le sport, le soir, tard, trop tard.

Et un jour du 31 août 2017, tout s’arrête: « tu n’es pas dans l’équipe de management, car tu es trop clivante, trop excessive, trop tout… » me dit-on, dans les hautes sphères de mon entreprise.

Moi qu’on appelait Wonder Woman, je m’effondre soudainement. Il faut un mois et demi pour que ça explose tout à fait : je n’y crois pas, je continue à travailler. Le 18 octobre 2017, le verdict tombe: burn-out, arrêt maladie, surrénales à plat, plus de batterie. Il s’ensuit 5 mois au cours desquels la nuit est un terrible cauchemar. Impossible de trouver le sommeil…
Valérie
Celui qui se croit plus fort que le burn-out se trompe : quand il le vit de l’intérieur, il est souvent le dernier à le repérer, à le reconnaître. Le bon réflexe, c’est d’écouter ses proches, d’écouter son corps et ses émotions. Les pensées, à ce moment-là, ne sont pas de bonnes conseillères, car elles cherchent à rationaliser ce qui ne l’est pas. Elles se trompent de réalité. C’est pour cela que notre corps les écarte de nous et nous contraint à nous occuper de lui.
« Il faut commencer par éprouver du respect pour soi-même. Tout le reste suivra ». Nietzche

Vous pouvez retrouver Pascal sur facebook: https://fr-fr.facebook.com/pascale.caron.50596
https://www.fnac.com/livre-numerique/a13668760/Pascale-Caron-Le-burn-out-de-Wonder-Woman

 

Merci Pascale pour ce partage d’expérience, nous devrions apprendre à faire la part des choses, pour anticiper ce burn-out, ce trop-plein. En effet, trouver son propre équilibre, relativiser et ne pas contrôler. Nous ne sommes pas des desperates housewives dans une série B, mais des femmes, des hommes sensibles avec des failles, des envies, des passions, nous sommes des êtres non formatés et uniques. Oublions les étiquettes et l’image. Soyons imparfaites, l’image de la femme électron libre ne vous plaît pas? C’est pas grave, passez votre chemin. Soyez vous-même. Je prône la verticalité:  soyez en adéquation entre ce que vous ressentez, ce que vous pensez et ce que vous exprimez. Mon meilleur conseil….anti-tout. P.C


[Sport] AS Monaco

L’AS MONACO FEMININ: des ambitions et de la passion

Ecrit par SOWL INITIATIVE
Interview Thomas Martini, Responsable du développement

 

Quelles ont été vos actions ?
Le club connaît une restructuration importante depuis l’été 2015 avec la mise en place d’un projet mettant en avant la formation du club. La saison dernière le club a compté 150 licenciées, soit un des clubs les plus importants du département sur le pôle féminin. Le club possède maintenant toutes les catégories, de l’école de football aux séniors régionaux en passant par les U15 et les U18.

Combien de divisions avez-vous ?
L’équipe Sénior Régionale se compose de 22 joueuses, dont 9 recrues qui sont arrivées de plusieurs villes de France, notamment Toulouse, Le Havre, Paris et Rouen.

Nous sommes en Division Régionale qui est la 3ème division en France

Vos ambitions ?
Le club a pour ambition de retrouver l’élite du football féminin dans les années à venir avec un deuxième cycle de travail qui a démarré en cette saison 2019/2020 et qui a pour horizon 2023.
Les ambitions sont de monter en Division 2 la saison prochaine et de faire monter l’équipe District en Régional

Vos ambassadeurs ?
Nous avons une Présidente d’Honneur S.A.S La Princesse Stéphanie de Monaco, nous avons un ambassadeur Monsieur Louis Ducruet et nous avons un parrain qui est Moussa Sissoko, international Equipe de France

Focus sur un parcours spécial…
Nous avons une joueuse qui fait les allers retours de Toulon 4 fois par semaine afin de faire les entraînements et les matchs.

Elle repart le lendemain des entraînements à 5h pour arriver à l’heure au travail.

C’est une joueuse qui a connu la D2 et qui nous apporte toutes ses expériences et son vécu.

 

Le début d’une belle histoire, des victoires et du partage d’émotions.


[Art] pixel

et si notre vie était PIXEL?

Entretien avec Jennifer Miller, une Artiste aux mosaïques de journaux

Ecrit par SOWL INITIATIVE

Jen, comment es-tu devenu artiste?

J’ai eu la chance d’évoluer dans un milieu artistique très tôt.
En effet, l’art représente un pilier fondateur de notre famille, chaque membre étant interconnecté, en synergie, afin d’évoluer dans les meilleurs conditions possible.
D’autre part, j’ai eu la chance durant mes « pérégrinations Barcelonaises », d’y étudier en profondeur le domaine artistique, tel que le street art entre autre…

Pourquoi les collages mosaïques?

Cette forme artistique s’est imposée en moi comme une évidence, véritable fer de lance concernant ma vision du monde actuel.
J’impose avec cette mise en abîme ma conscience vis-à-vis des maux (l’écologie, l’inaction, la surconsommation…) de la société dans laquelle nous évoluons.
Il faut savoir que plus de 2 milliards de tonnes par an de déchets ne sont pas traités ! Il me semblait essentiel, voir, d’intérêt public d’en parler avec mes mots. Depuis longtemps j’accumule journaux, magasines, flyers me refusant à jeter ces pépites qui reflètent à mes yeux l’être humain ( bribes d’histoires, images…)
De plus, le pixel art étant sous représenté, cette technique trop méconnue, m’a vraiment intéressé.

Quels sont tes projets ?

Je travaille actuellement sur « Les Trois Singes de la Sagesse » pour une deuxième version revisitée.
Projet titanesque de 2m de haut sur 6m de long !
Work in progress…

Qu’est-ce qui t’inspire ?

Le monde qui m’entoure essentiellement… Je me laisse instinctivement transcender par l’univers et ce qui en émerge, tant en bien qu’en mal. Cet art manichéen, s’exprime de manière primitive ou je me laisse guider, tel en transe, par ce que je vois au jour le jour. J’attache également une grande importance à la musique qui me guide et me permet de rythmer cette « symphonie de mots » .
La pratique du collage s’en suis également de cette manière ou mes gestes sont dictés par mon âme. Cet âme qui a au préalable emmagasiné de manière empirique ce qui l’environne.

Difficulté d’une femme artiste

Je peux affirmer que le milieu artistique reste un milieu relativement misogyne, ou le masculinisme règne en maître, il vous suffit de regarder les grands noms de ce monde pour constater ce fait.
Souvent jalousée par ses pairs, la femme peine à se frayer un chemin dans ce domaine il y a encore peu. Obligée même parfois d’utiliser un nom d’emprunt masculin, comme a pu le faire Georges Sand à son époque, en parlant de littérature. Ou encore ma mère (a qui je dois tout) signant « Fred » certains de ses tableaux pour éviter bon nombre de commentaires à son sujet.
Heureusement cela évolue dans le bon sens dans cette société qui s’ouvre de plus en plus au femme et à leur art.

Des artistes à recommander
Arman, dont j’admire le travail. C’est également une histoire de famille.
Sa fille Yasmine, photographe remarquable fait un très jolie travail sur les projections de lumière.
Bien évidemment ma Mère, Monika Meunier, pilier de l’art provençal avec un style qui lui ressemble, très énergique, haut en couleur et revigorant.
Lora Zombie, je vous invite à visiter sans modération son univers acidulé.
Florence Fabris jeune talent de la région en plein boom!

Biographie

Jen Miller est une artiste Niçoise née en 1985.
Elle évolue depuis son plus jeune âge dans une atmosphère artistique prononcée.

Passionnée par les langues étrangères, elle récupère au cours de ses voyages, journaux, brochures et magazines, ne concevant pas que ces derniers puissent être jetés parfois avant même d’avoir été lus.

Elle choisit alors de figer les mots ainsi que les maux de notre société, jouant sur les contrastes et les teintes offertes par ce support tout en dénonçant une production de masse entraînant un gaspillage de masse.

C’est au travers de ses pixels qu’elle arrive à passer ses messages, accumulation de morceaux de vies qui ensembles, forment un sujet, visible uniquement lorsque le spectateur prend du recul ou lorsque l’œuvre est vue au travers d’un objectif.

Retrouvez la sur: Instagram Jenmillerw/ Facebook Jennifer Miller

 

Finalement ne répond-t-elle pas à une question philosophique: avons nous une vie ou des vies?
Nos vies, nos chapitres de vies sont des morceaux, 
l'un ajouté à l'autre forme un grand tableau de mosaïque? 
Notre chemin de vie dont nous voyons se profiler le résultat, qu'à la fin.
et si notre vie....était PIXEL?


[Coaching] horse

Pourquoi travailler avec un cheval ?

Par Anne Laure CORNU

Miroir de nos émotions et de nos comportements, le cheval répond de façon immédiate, et de façon authentique à toute interaction que nous lui proposons. Travailler avec le cheval permet de mettre en lumière notre fonctionnement et notre état émotionnel profond lors d’exercices identiques à des situations vécues en entreprise ou dans la vie quotidienne.

Ex : J’ai accompagné une directrice de projet qui avait comme problème la prise de parole lors de réunion et détestait répondre aux questions de la direction, qui validait le projet et débloquait les fond. Lors de notre première séance nous avons échangés et établis un climat de confiance. La deuxième séance s’est faite avec mon cheval, la première chose qui m’a interpellé était sa posture, elle était recroquevillée sur elle-même et marchait en pliant la tête vers le bas. Ressentant sa peur, je me suis positionnée entre le cheval et elle, jusqu’à ce que je puisse m’effacer afin qu’elle puisse reprendre le « lead ».

Ce qui est ressorti de cette première séance c’est qu’elle n’avait pas d’objectif, à savoir emmener le cheval d’un point A à un point B. Elle eut une révélation : « Je dois avoir un objectif dans mon travail mais lequel ? ». Grâce à la méthode de coaching enseignée à HEC et aux pouvoirs des questions elle me confia qu’elle n’a jamais réalisé que de défendre son dossier était un objectif en soi et que grâce à cet objectif elle arriverait à mieux contrôler ses émotions. Incroyable ! Elle se mit à courir avec mon cheval en totale liberté. Elle m’a rappelé dès le lendemain après une présentation en public en me disant qu’elle n’était
plus la même personne. Sa façon de marcher, sa posture et même sa manière de parler avaient changé. La force de cette méthode réside dans le fait que le cheval est incapable de simuler. Toutes les interactions sont vraies et sans filtre.

Le Horse-coaching permet de travailler en profondeur sur les dimensions mentales, émotionnelles et physiques. En tant que horse-coach je m’intéresse à l’humain, pas à son statut au sein de l’entreprise, car je suis convaincue que c’est en changeant d’abord soi-même que l’on peut ensuite avoir un impact sur son environnement.

Le Horse-coaching permet une prise de conscience immédiate et précise de son « moi » et de ses émotions, il permet aussi de tester, découvrir et ancrer de nouveaux comportements et compétences. Les exercices sont spécialement conçus en fonction des objectifs du coaché.

Ces caractéristiques font du cheval un miroir parfait de nos émotions et de nos modes de fonctionnement. Le cheval réagit dans l’instant avec justesse, il ne se laissera pas impressionner par l’éducation ou la position sociale d’un individu car il est incapable de les appréhender. De même, ses réactions ne sont pas conditionnées par sa culture, son éducation, son milieu social, ses expériences ou son anticipation de l’avenir, autant de concepts propres à l’espèce humaine. Il ne comprend pas le langage verbal humain, mais est expert pour lire le non verbal, qui représente l’essentiel de notre communication, mais
dont nous n’avons pleine conscience. Les formations les plus poussées auxquelles les entreprises font appel proposent souvent des jeux de rôles ou des simulations pour développer, par exemple, le leadership ou l’assertivité. Chaque seconde passée auprès du cheval est une interaction réelle, avec un feed-back constant sur notre comportement. A mes yeux, aucun outil de formation ne permet d’aller aussi loin et aussi vite.

Sachant que le cheval ne ment jamais et qu’il est impossible de lui mentir, au cours du travail, le participant prend conscience, grâce aux réactions du cheval et du guidage habile du coach, des points de blocage que son comportement induit. N’ayant d’autres  Ressources que lui-même, il les surmonte par l’expérimentation jusqu’à trouver en lui 19 l’attitude juste lui permettant d’accomplir la mission. A ce moment, le participant a changé de comportement et a ancré ce nouveau mode de fonctionnement d’autant plus efficacement qu’il l’a vécu en situation réelle.

Les points forts :
– Changer de décor : en pleine nature et en contact direct avec un animal
– Convivialité : le cheval nous invite à des moments de joie et d’échanges.
– Lâcher-prise : l’interaction avec l’équidé impose de savoir remettre ses compteurs à zéro
et favorise l’apprentissage de nouvelles compétences.
– Mobilisation physique : sans besoin d’être sportif, tous les exercices se font dans le
mouvement. Outre les bienfaits de l’activité, le horse-coaching fait aussi appel à la
dimension kinesthésique.
– Apprentissage expérientiel : fondement du Horse-Coaching, c’est en réalisant que le
participant va apprendre. Avec une force supplémentaire : il ne s’agit pas de jeux de rôle,
mais d’interactions réelles.
– Applicable immédiatement : nous agissons sur les attitudes, avec un outil
émotionnellement impactant, nous faisons appel à l’intelligence émotionnelle. (cf partie III).
-La prise de conscience est forte. Le changement est visible de suite, et transférable
immédiatement sur le lieu de travail.

 

Pour qui ?

Pour les particuliers :

Individuel : Pour différentes problématiques professionnelles et/ou personnelles.

Groupe : Possibilité de travailler sur des problématiques de famille.

Pour les entreprises :

Individuel : Trouver sa place et comprendre ses fonctionnements, exemple : évoluer avec le cheval en liberté (sans aucun lien le participant évolue dans un espace sécurisé avec le cheval, une communication non-verbale se met alors en place) afin de se repositionner et d’affirmer son leadership.
Groupe : Grâce à un objectif commun, le cheval permet de faire évoluer le groupe et de mettre en avant les aptitudes  Individuelles créant ou non la force du groupe.
-Team-building : Développer les qualités servant le collectif
– Work shop : Demies-journées sur des thématiques telles que le leadership, le positionnement, la relation client, la cohésion de groupe.

Le Horse-Coach ou équi-coach:
On dissocie deux types de Horse-Coach :
Avec trois individus: un coach, un horsemanship (professionnel du cheval) et un coaché
Avec deux individus : un coach/horsemanship et un coaché

La suite avec ANNE LAURE CORNU-SOCIETE ALC-HORSE COACHING, [email protected] tel. +(33)6.20.43.14.79

L’intelligence émotionnelle développée par le horse coaching? Anne-Laure prêche une convaincue, Patricia Cressot.


[Green] architecte

QUAND LA VÉGÉTATION SE RÉCONCILIE AVEC L’ARCHITECTURE

Par Sarah Maury

Depuis la cabane primitive de Laugier, les architectes ont toujours rêvé d’une architecture faite de végétation. La relation entre végétation et architecture est quelque chose qui m’a toujours fasciné.

Les avantages que peut apporter la végétation aux bâtiments sont multiples quand elle est intégrée de manière appropriée. Les jardins verticaux dans les enceintes de bâtiment ou encore les toits verts en sont un bon exemple.
Ces systèmes interviennent dans le comportement bioclimatique des bâtiments et améliorent leurs performances.
La végétation améliore la qualité des bâtiments lorsqu’elle s’intègre aussi bien à l’intérieur que dans le cadre de son enveloppe. Elle améliore son efficacité énergétique parmi d’autres avantages. Mais en plus, la végétation intégrée dans les bâtiments améliore la  qualité environnementale et visuelle des villes, augmentant la surface destinée aux espaces verts. La végétation apporte donc des avantages environnementaux mais également des avantages sociaux et économiques.

Nous allons voir dans cet article de quelle manière intégrer la végétation dans les bâtiments et quels bénéfices en retire-t-on :

1.Améliorer la qualité environnementale des villes Les façades, les toits verts ou tout espace vert en général, fournit un lieu de loisirs et de repos dans les villes. Ils transforment les espaces urbains en lieux de loisirs en plein air. L’image ci-dessous montre comment la végétation intégrée à la façade d’un bâtiment apporte de la vivacité et de la teinte à l'espace public en augmentant la qualité visuelle.

D’autre part, la végétation améliore également la qualité de l’environnement dans les villes car, entre autres avantages, elle atténue les effets d’îlot thermique en réduisant la température dans ses environs. Le rayonnement solaire est absorbé par
les plantes et le substrat et n’est pas stocké dans des matériaux de construction, régulant ainsi le climat local.

Les villes forestières seront-elles la solution durable à la pollution ou au changement climatique? Experts et Architectes en sont convaincus et l’ont démontré pour le projet de Forest Cities, en Chine permettant de purifier l’air.

2.Améliore la qualité de l’air intérieur et extérieur

La végétation absorbe de fines particules contaminantes; produits contaminants tels que l’oxyde d’azote, l’oxyde de soufre et
les particules en suspension. De cette façon, la végétation favorise le processus de purification de l’air et la création  des environnements plus sains. Par exemple, 1 m² de couverture végétale retient 130 grammes de poussière par an, et un
bâtiment de 4 étages avec une façade végétale filtre 40 tonnes de gaz nocifs par an et capture et traite 15 kg de métaux lourds.
De plus, la présence de végétation permet l’absorption de CO2 et la génération d’oxygène par la photosynthèse. Un mètre carré de couverture végétale génère l’oxygène nécessaire à une personne chaque année.

 

3.Protège l’enveloppe du bâtiment de la détérioration et ajoute de la valeur à la propriété.

La végétation peut protéger contre les agents atmosphériques tels que les rayons ultraviolets ou la pollution atmosphérique. En ce sens, elle peut augmenter la durabilité des matériaux des boîtiers dans lesquels elle est installée. En augmentant la durabilité des matériaux, les coûts de maintenance peuvent être réduits en garantissant un état de conservation adéquat.
D’autre part, la végétation ajoute de la valeur à la propriété car en plus d’améliorer son comportement thermique, elle lui donne également un aspect agréable, améliorant sa qualité visuelle. L’acheteur de ce type de bâtiment évalue positivement la réduction de la consommation d’énergie du bâtiment et est conscient de la protection de l’environnement.

Quelques considérations à prendre en compte dans l’intégration de la végétation dans les bâtiments La végétation dans les bâtiments doit être intégrée de manière appropriée. Une sélection inappropriée du type de plante peut poser de graves problèmes. Ci-dessous, nous discutons de certaines des limites et des directives possibles pour leur intégration.

1.Irrigation et maintenance
Les espèces indigènes adaptées au climat ou nécessitant une irrigation réduite ou inexistante constituent toujours la meilleure option. D’autre part, le choix des plantes qui entraînent une consommation d’eau excessive pour l’irrigation doit être exclu.
En outre, un mauvais choix du type d’installation ou de son emplacement en fonction de l’orientation ou des conditions météorologiques peut entraîner un entretien excessif en raison de températures trop basses ou d’une exposition excessive au rayonnement solaire.

2. Orientation et type de végétation

La végétation bloque le rayonnement dans les trous vitrés.
En orientation Sud, l’option appropriée consiste à installer la végétation horizontalement pour bloquer le rayonnement solaire
indésirable. En orientation Est et Ouest elle sera positionnée verticalement.
Lorsqu’elle est installée dans des enceintes opaques, la végétation agit de la même manière. Elle bloque le rayonnement en été et, il est caduc, permet d’utiliser les gains solaires en hiver. Mais la végétation dans les climats froids peut également protéger du vent en empêchant les pertes d’énergie vers l’extérieur du bâtiment. Dans ce cas, il n’est pas intéressant que la végétation soit à feuilles caduques. Dans les climats secs ou à faible humidité relative, un type de plante qui favorise la réfrigération naturelle, à feuilles et à grandes feuilles présente un fort intérêt.

3.Toit vert
La présence de végétation sur les toits ajoute une protection solaire mais également une isolation thermique supplémentaire. Le substrat de la couverture végétale contribue déjà à améliorer l’efficacité énergétique de la toiture grâce à ses propriétés thermiques. Si nous évaluons en outre la capacité d’isolation thermique fournie par la végétation, cela dépendra s’il s’agit d’une couverture extensive ou intensive.
Un autre aspect à évaluer est le poids de la couverture végétale. Dans le cas de nouveaux projets de construction cette notion est à prendre en considération mais c’est part contre une exigence lorsqu’il s’agit d’une réhabilitation. D’autre part, une conception et une exécution correctes de l’imperméabilisation du toit et de l’évacuation de l’eau de pluie, ainsi que d’un bon entretien, seront essentiels pour prévenir les futures pathologies liées aux fuites ou à la présence d’humidité indésirable.

 

Vers une nouvelle Ère de l’architecture.


[Association] Education

Association Au Cœurs des Mots, interview de la Présidente Hilde Haneuse Heye

par Patricia Cressot

 

Bonjour Hilde, vous êtes la présidente-fondatrice d’Aux Cœurs des Mots, une association monégasque créée par 17 femmes, qui sont-elles ? Quels sont les objectifs ?

Effectivement, l’association « Aux cœurs des mots » a été créée par 17 femmes actives, des amies venant de différents horizons. Elles sont chefs d’entreprise, enseignantes, avocates, artistes ou cadres dirigeants convaincues que l’éducation est un vecteur déterminant pour faire évoluer les mentalités quelles que soient l’origine, le genre et les croyances. Ce sont des femmes engagées, presque toutes de nationalités différentes.

Chacune a une responsabilité concrète, un vrai engagement qui assure l’efficacité et la solidité de notre association. Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II est le Président d’honneur et l’Organisation internationale de la francophonie nous soutient depuis le premier jour.
Notre objectif est d’intégrer la jeunesse activement dans le débat sur l’égalité des droits entre les filles et les garçons. En effet, si on veut faire évoluer les mentalités il faut commencer dès le plus jeune âge. Nous souhaitons sensibiliser la jeunesse et créer chez eux une prise de conscience des inégalités et des discriminations. Elle dirigera le monde demain.

Vous avez une méthode originale pour faire réfléchir filles et garçons ensemble ! Parlez-nous du concours d’écriture numérique francophone  «Aux cœurs des mots » ?
L’idée d’un concours d’écriture interscolaire et francophone est née d’une réflexion logique.
Quel meilleur endroit qu’une école avec des classes mixtes pour lancer un débat ? Garçons et filles peuvent y réfléchir ensemble, échanger, débattre, guidés par leur professeur. S’il est important de leur donner la parole, il est vrai que les mots s’envolent. Les poser sur papier les rend éternelles. Ce concours est donc un outil pour éveiller les consciences sur des thèmes qui sont essentiels. Il contribue à une meilleure compréhension de l’autre, à plus de cohésion.
Chaque édition se déroule sur une année scolaire et s’adresse à une tranche d’âge différente. La mission autour du thème change. Durant le concours les écoles sont interconnectées par un intranet sécurisé. Les enfants pourront découvrir les pensées d’ailleurs, grâce au français, la langue qu’ils ont en partage. Dans cet espace sécurisé chaque classe peut publier des nouvelles de son école, de son village ou ville ou de son pays.
C’est un espace sans frontières, sans murs, un lieu de paix et de tolérance. Finalement ce concours leur permet de se rapprocher et leur permet de réaliser qu’il y a plus de choses qui les rapprochent que des choses qui les séparent. Parfois il permet aussi de briser l’isolement. C’est ainsi qu’un simple concours d’écriture a finalement un impact à différent niveaux.

Seulement les pays francophones peuvent participer ?

Non, tout pays où on enseigne le français peut participer. Il suffit donc de trouver une école ou on enseigne le français. C’était une excellente idée de S.E.M. Abdou Diouf qui nous soutient depuis le tout début.

Que faites-vous si dans un pays il n’y a pas de mixité scolaire ?

Les pays dans lesquels il n’y a pas de mixité scolaire pourront proposer des alternatives qui seront étudiées au cas par cas par notre comité directeur. Cela nous est arrivé pour l’Iran et pour la troisième édition nous avons ce cas avec l’Afghanistan.
Il y a eu déjà deux éditions ? Une troisième débute ?

Oui et à chaque édition la participation augmente significativement. La première édition consistait à rédiger de manière collective un conte décrivant une situation d’inégalité entre filles et garçons en s’inspirant de la culture et des coutumes du pays. 19 pays sur 5 continents, 422 enfants entre 10 et 13 ans ont participé. Les œuvres ont été publiées dans un livre « Aux Cœurs des Mots, les enfants du monde racontent ». Chaque enfant qui a participé a reçu ce livre. Il y a trouvé son nom en dessous du texte qu’il a réalisé avec sa classe en tant qu’auteur, source de grande fierté. Les jeunes sont toujours impatients de découvrir les autres travaux, ils sont stimulés dans leur envie de lire.
L’histoire gagnante, écrite par une classe de Yoff dans la banlieue de Dakar, a été mise en scène dans un film court métrage intitulé « L’Histoire de Saré Bafé ». Les enfants auteurs étaient les acteurs. Ce film a été sélectionné dans deux festivals et diffusé dans les écoles et par des associations et des ONG. Il a également été projeté dans le village ou il a été tourné, en présence de plus de 500 personnes venant des villages environnants. La projection a eu lieu sous le baobab, personnage de l’histoire, sur un écran gonflé grâce un générateur de courant car il n’y avait pas d’électricité. Mais toutes les histoires sont très touchantes. On sent attendu un livre avec autant d’impatience. Nous essayons de visiter régulièrement les écoles et nouque les enfants les ont écrites partant de leur vécu, avec leur cœur.

Pour la deuxième édition 30 pays ce sont inscrits avec plus de 600 élèves entre 15 et 17 ans. Cette fois-ci on leur a demandé d’identifier puis de mettre en lumière une femme exceptionnelle qui œuvre dans l’ombre. Ils ont dû obtenir son accord pour réaliser une interview afin de dresser son portrait. Une femme exceptionnelle qui a eu un impact notable en réussissant à relever des défis dans un contexte complexe, hors politique bien entendu. Un jeune étudiant de l’ESSEC a eu la gentillesse de faire un petit film réunissant les portraits de ces femmes inspirantes car chaque école a envoyé aussi un petit film et des photos réalisés durant l’entretien.

De nouveau les portraits ont été réunis dans un recueil, « Aux cœurs des Mots, Femmes en lumière». Chaque jeune a reçu son livre. Il paraît, d’après ce que les professeurs nous ont racontés, que jamais les enfants ont attendu un livre avec autant d’impatience. Nous essayons de visiter régulièrement les écoles et nous avons pu constater l’impact de ce concours. Tout le monde peut acquérir les livres, dans ce cas il faut nous contacter.

La troisième édition vient d’être lancée. Chaque école décide de sa date de démarrage. Nous devrions atteindre les 50 inscriptions et nous n’en sommes pas loin car 46 pays ont déjà envoyé leur convention. Notre concours est vraiment présent dans chaque continent, c’est émouvant. Cette fois-ci l’âge de participation se situe entre 12 et 15 ans. Ils doivent écrire un poème « L’égalité entre les filles et les garçons, pour un monde meilleur et juste». Ils ont jusqu’à fin avril pour envoyer leur texte. La suite sera une surprise.

Comment déterminez-vous les gagnants ?

C’est un jury international constitué d’hommes et de femmes reconnus dans différents domaines comme la littérature, le cinéma, l’art, le sport, le journalisme ou encore la musique qui reçoit les œuvres par internet. Ils notent selon une grille avec différents critères comme le français, le respect du thème et la magie du texte. C’est donc l’addition de ces notes données par le jury qui détermine le classement.

Les lauréats sont invités et pris en charge en Principauté ou ils reçoivent le prix des mains de notre Souverain en présence du jury.

Quelques noms de membres de jury peut-être ?

Difficile de ne pas vous citer tous les membres car nous sommes très reconnaissantes. Les enfants apprécient tellement que leur travail soit évalué par des personnalités qui inspirent : Marjane Satrapi et Faouzian Zouari ont été les présidentes de jury. Parmi les membres vous avez Bernard Weber, Michèle Cotta, Adriana Karembeu, Akli Tadjer, Brigitte Dufossey, Patrick Poivre d’Arvor, André Azoulay ou Jacques Salomé, Camille de Peretti, May Chidiac, Yasmina Taya et certains membres ont même participé à chaque fois comme Thierry Dusautoir, Antoine de Maximy, Aldo Romano, Philippe Streiff ou Catherine Maunoury. Pour la troisième édition nous pouvons compter sur beaucoup d’entre eux mais il y a aussi déjà de nouveaux engagements : Fausto Pocar, Atiq Rahimi, Nédim Gürsel, Didier Kassaï et Béata Umubyeyi Mairesse et ce n’est pas fini !

Vous trouverez toutes les informations dans le site internet que nous mettons à jour régulièrement.www.auxcoeursdesmots.org.

Puis il y a notre page F B :https://www.facebook.com/auxcoeursdesmots/

Si on veut vous soutenir comment faut-il procéder ?

Nous souhaitons vraiment continuer à agrandir la communauté Aux cœurs des mots avec des hommes et des femmes du monde entier. La meilleure façon est de nous contacter par courriel. On vous propose différents niveaux d’engagement. Si nous partageons les mêmes valeurs et objectifs nous pourrons aller plus loin ensemble. Que vous soyez une entreprise intéressée par un partenariat via un dossier RSE ou homme ou femme souhaitant devenir membre, nous vous accueillerons avec joie !

Nous avons également des correspondants dans les pays participants. Ils sont merveilleux et très engagés, ils nous aident localement. Cela peut également être un moyen de nous aider. Dans tous les cas on ne fait rien tout seul. Comme nous disons toujours au sein de notre équipe : Les petits ruisseaux font les grandes rivières.

Contacts :
ASSOCIATION « AUX CŒURS DES MOTS »
Hilde Haneuse Heye
Présidente Fondatrice – [email protected]
+33607931715
Fahimeh Robiolle
Secrétaire Générale et Vice-présidene internationale
[email protected]
www.auxcoeursdesmots.org
https://www.facebook.com/auxcoeursdesmots/


[Gourmet] Dream

Récit d’une aventurière ou Comment une ex-banquière est devenue gastronome?

Des Chefs qui vous ont influencés ou vous influencent?

J’ai eu l’immense privilège de connaitre monsieur Robuchon qui de la où il est, je l’espère est heureux de voir que j’ai écouté ses conseils et osé réaliser mon rêve et que je fais vivre nos valeurs communes de partage, d’excellence et surtout de gourmandise.

Un immense honneur d’avoir rencontré aussi les chefs Lilan Bonnefoi de l’Eden Roc et Christian Morisset du restaurant étoilé Le Figuier Saint Esprit.

 

Vous êtes très active et participez à de nombreuses manifestations, quelles sont les plus belles expériences?

Je suis extrêmement heureuse d’avoir participé à des manifestations culinaires telles que le salon WDA et de partager mon expérience au TEDxMonteCarlo thème « Gastronomie », à ELLE Active ; des articles ont parus dans la Tribune, des interviews à Radio Monaco, et Azur TV.


[Ceo] éthique

l’Ethique et la responsabilité du Chef d’entreprise

Par Patricia Cressot

 

« Le 21ème siècle sera différent pour les entreprises et les entrepreneurs »*

La Principauté de Monaco, a eu l’honneur de recevoir le jeudi 11 Mai 2017 un intervenant de qualité, Maître Stéphane Brabant* pour deux conférences sur le thème de la Responsabilité sociale, éthique, environnementale du Chef d’entreprise :

le débat a été ouvert autour du sujet passionnant, celui de la responsabilité du Chef d’entreprise et sur ses décisions indirectes tels que le choix de ses fournisseurs, des pays offrant la main d’œuvre, de sous-traitants et partenaires respectant le droit humain, le droit de la femme, et le droit des enfants. Le 21 Février 2017, la loi française n° 2017-399 portant sur le devoir de vigilance . Cette loi oblige certaines entreprises donneuses d’ordre de prévenir les risques sociaux, environnementaux et de gouvernance liés à leurs opérations, en s’étendant aux activités de leurs filiales et de leurs partenaires commerciaux (sous-traitants et fournisseurs).

Quel est le risque aujourd’hui pour une entreprise de « fermer les yeux » ?

Le risque est celui du jugement unique et sans appel de la population, du grand public averti par les ONG scrutant les dérives. Le risque de réputation et du poids des médias, des population et de la facilité de transmettre l’information rapidement.

Le risque de réputation devient aussi important que le développement des bénéfices. Une entreprise bien gérée, « green », est une entreprise respectant les droits humains, droits de l’éthique et de la morale, l’égalité des chances, les droits de la femme, la protection de l’environnement, et la consommation de l’énergie.

Un risque pénal, de la responsabilité juridique du Chef d’entreprise de ne pas mettre en place au sein de l’entreprises les outils et « les moyens nécessaires » pour vérifier que les droits cités soient respectés.

La problématique aujourd’hui pour les entrepreneurs et les Chefs d’entreprise est de savoir comment trouver un équilibre entre les impératifs de croissance économique, l’équilibre sociale, l’impact sur la société civile, l’environnement et les générations futures ?

La conclusion n’est loin de de faire culpabiliser le chef d’entreprise mais de lui ouvrir les yeux sur l’impact de ses décisions directes et indirectes sur les populations et l’environnement.

C’est le travail de chacun, de se responsabiliser.

*Stéphane est global co-chair of Africa, chair of mining and co-head of business & human rights.